Depuis deux ans, la Mutuelle générale de la police a adapté sa politique de placement face au contexte de baisse des taux d’intérêt en réduisant sa poche monétaire et en augmentant ses actifs de diversifi cation. Une stratégie qu’elle souhaite poursuivre à l’avenir
En février dernier, la Mutuelle générale de la police a annoncé, aux côtés des mutuelles Intériale et Unéo, la création d’une union mutualiste de groupe. Quel est l’état d’avancement de ce projet ?
Benoît Briatte : L’accord de principe du regroupement d’Intériale, d’Unéo et de la Mutuelle générale de la police (MGP) a été validé par les assemblées générales des trois structures depuis juin dernier. Une feuille de route nous a été confi ée pour étudier la finalisation de ce projet qui doit tenir compte des spécificités de chacune des entités. La mutuelle Unéo, qui s’adresse aux fonctionnaires du ministère de la Défense, doit par exemple respecter une réglementation tout à fait particulière. Nous ne pourrons pas déroger à celle-ci dans le cadre de son intégration, Unéo doit donc conserver un certain niveau d’autonomie. En revanche, la mutuelle Intériale, qui s’adresse aux fonctionnaires du ministère de l’Intérieur et de la Fonction publique territoriale n’a pas les mêmes contraintes.
Pour réussir à réunir l’ensemble de nos activités, nous souhaitons nous associer dans une Union mutualiste de groupe (UMG), structure permettant à des entités de nouer et gérer des liens de solidarité financière importants et durables. Ce rapprochement, qui va permettre aux trois mutuelles de peser plus de 1,1 milliard d’euros de cotisations en complémentaire santé pour 2 millions de personnes protégées, répond également en partie à nos problématiques réglementaires dans le cadre de Solvabilité 2, notamment parce qu’une partie des fonctions supports pourra être directement gérée par l’UMG. En parallèle, nous allons mettre en commun un certain nombre de moyens pour réaliser à terme des...