La mutuelle, qui en cinq ans a largement transformé son activité, gère590 millions d’euros essentiellement en direct. Elle poursuit ses efforts de diversification et sa stratégie de gérant actif sur les marchés
Quelles ont été les principales évolutions récentes de Thélem assurances ?
Vincent Malandain : Créée en 1820, sous le nom de l’Orléanaise, Thélem assurances existe sous sa dénomination actuelle depuis 2004, après la fusion des MRA (Mutuelles régionales d’assurances) et des AMI (Assurances mutuelles de l’Indre). A la suite du renouvellement d’une grande partie de ses cadres et dirigeants qui sont partis à la retraite, Thélem assurances a décliné un plan de transformation à partir de 2007. L’organisation a ainsi été remaniée avec la création de nouvelles fonctions et l’embauche de nouveaux collaborateurs. En parallèle, le groupe, rassemblant aujourd’hui plus de 380 collaborateurs hors réseaux de distribution, a mis en place une nouvelle politique de ressources humaines qui se décline aujourd’hui dans le cadre d’un plan d’animation de l’ensemble des managers, baptisé «Thempo». Ce dernier permet d’accompagner la transformation de la société autour de plusieurs axes : systèmes d’information, conception des produits et distribution.
Parmi ces différents chantiers, nous avons d’abord investi plusieurs dizaines de millions d’euros pour moderniser nos réseaux et parcs informatiques. En parallèle, nous avons repositionné nos produits. Dès 2008, nous avons revu notre offre pour les particuliers. Nous avons commencé à faire de même pour la gamme des professionnels. Pour mieux répondre à la demande des agriculteurs, artisans et commerçants, nous avons développé une offre de prévoyance, en créant, en partenariat avec Humanis, une nouvelle entité : Thélem...