Premium

Parole d’expert

«Nous élargissons notre offre, déjà bien établie sur les créances hypothécaires senior, aux dettes junior et mezzanine»

Publié le 8 décembre 2017 à 9h50

Communiqué

Gilles Castiel, responsable real estate loans chez SCOR Investment Partners, partage sa vision du marché du financement des actifs immobiliers.

Quel est le bilan 2017 pour le marché de l’immobilier en France ?

La conjoncture reste favorable au marché de l’immobilier commercial, et de l’immobilier de bureaux en particulier. La France demeure le plus gros marché immobilier tertiaire d’Europe continentale  et la Défense reste le plus grand quartier d’affaires de l’espace communautaire. Les projets neufs ou de restructuration se multiplient.

Sur notre activité ciblée de financement des projets dits «value-add», c’est-à-dire des financements d’immeubles en développement, restructuration ou repositionnement, nous avons constaté une augmentation du volume de dette. Certains investisseurs immobiliers qui n’opéraient jusqu’à présent que sur le marché core, c’est-à-dire celui des immeubles déjà construits et loués, se tournent à présent vers les projets value-add car ils sont à la recherche de rentabilité. Ce déplacement des investisseurs immobiliers du core vers le value-add a généré une augmentation de la demande de financements et a permis de maintenir les marges sur le marché de la dette value-add.

Quels sont les grands enjeux du marché de l’immobilier de bureaux ?

L’immobilier de bureaux a énormément évolué depuis la ratification du protocole de Kyoto en 1997 et le Grenelle de l’environnement en 2007. En plus de la performance énergétique des bâtiments, qui est incontournable, de nouveaux critères liés à la mutation de nos sociétés entrent en ligne de compte. Le bien-être au travail et la connectivité des immeubles sont les plus emblématiques. On se dirige vers le bâtiment intelligent, le «smart building». Par ailleurs, le «bas carbone» est la nouvelle...

Dans la même rubrique

Abonnés « IFRS 9, un an après »

Entretien avec Xavier-André Audoli, responsable de la gestion multi-actifs assurantielle chez Ostrum...

Abonnés La part des actions diminue chez les assureurs au profit des obligations

Si au vu de leur taille,  les investissements dans les actions des compagnies d’assurances semblent...

Abonnés « Toute réforme qui encourage la détention d’actions est la bienvenue, car elles sont essentielles au financement de l’économie. »

Questions à Olivier Héreil, directeur général adjoint de BNP Paribas Cardif en charge de la gestion...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…