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Parole d'expert

"Nous privilégions l’approche dividende et les stratégies «low bêta» pour se protéger de la volatilité et maximiser la performance"

Publié le 18 mars 2016 à 16h32

Communiqué

Les marchés sont soumis à de fortes turbulences depuis le début de l’année, quel constat tire Fidelity de cette situation ?

Jean-Marc Didier, directeur du pôle institutionnels et entreprises de Fidelity International : Nous sommes dans un environnement de marché totalement administré par les actions des banques centrales. Le relèvement des taux américains de décembre dernier a mis fin, en partie, à cette situation anormale. Au-delà d’un manque de visibilité sur le rythme de croissance de l’économie mondiale, le retour de la volatilité sur les marchés financiers marque la fin de ce paradigme post-crise et remet les investisseurs face à la réalité des marchés : la volatilité en est une composante majeure. Si l’on ajoute les tensions monétaires, géopolitiques et énergétiques de ce début d’année, il n’est pas surprenant de constater des pics de volatilité comme ceux que l’on a connus en janvier. Les marchés actions en sont les premiers touchés car leur santé reflète les anticipations macroéconomiques. Autre point particulier de ce début d’année, la corrélation quasi parfaite entre les indices actions et les cours des matières premières, principalement le pétrole. Une corrélation d’autant plus flagrante que le point bas touché par ces derniers le 11 février dernier coïncide… avec celui du WTI.

En quoi ce nouveau paradigme économique affecte les investisseurs institutionnels et quels éléments de réponse apporte Fidelity ?

Jean-Marc Didier : Dans cet environnement, la volatilité devient une variable permanente qui pollue la tendance de fond sur la stratégie d’investissement globale. Les institutionnels s’interrogent donc sur la forme et les moyens à mettre en œuvre pour en atténuer les effets négatifs. La responsabilité qui est la...

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