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Yves Perrier, DGA du pôle Epargne, Assurances et Immobilier de Crédit Agricole SA

«On ne peut créer de valeur que sur la durée»

Publié le 22 janvier 2016 à 10h37    Mis à jour le 22 janvier 2016 à 18h49

Propos recueillis par Valérie Nau et Sandra Sebag

Devenu en cinq ans le premier gérant européen, Amundi est maintenant le seul d’Europe continentale à être coté. Une évolution que son directeur général, Yves Perrier, compte bien mettre à profit pour poursuivre le développement du groupe, non seulement en renforçant ses positions à l’international, mais aussi en intégrant ses expertises dans une nouvelle approche du conseil patrimonial.

Amundi s’est introduit en Bourse avec succès en novembre dernier, dans un contexte de marché pourtant chahuté. Avec le recul, comment jugez-vous l’opération ?

Dès la création d’Amundi, en janvier 2010, nous avions annoncé que notre objectif était de devenir le leader européen de l’asset management. A l’époque, beaucoup de gens étaient dubitatifs… Aujourd’hui, Amundi est le leader européen en termes de taille, de profitabilité, et figure parmi les 10 premiers mondiaux. Le succès de l’introduction a en quelque sorte acté la réussite de notre projet et reconnu la force de notre business model.

L’introduction, une première pour un asset manager d’Europe continentale, répondait d’abord à la volonté de sortie d’un de vos deux actionnaires, la Société Générale. Quels avantages présentait-elle également ?

Dès 2010, nous avions clairement indiqué que nous voulions construire une plateforme ouverte à d’autres réseaux que ceux de nos actionnaires. Amundi est en effet issu de la fusion de Crédit Agricole Asset Management et de Société Générale Asset Management qui étaient, à l’origine, destinés à servir quasi exclusivement les réseaux respectivement du Crédit Agricole et de la Société Générale. Amundi a également fondé son développement sur la diversification de sa clientèle hors réseaux de ses actionnaires et principalement à l’international. Nos encours sous gestion hors France représentent ainsi plus d’un tiers de nos encours totaux (hors ceux gérés pour le compte des assureurs du groupe Crédit Agricole et Société Générale), alors qu’il y a dix ans ils étaient marginaux. A titre d’exemple, nous affichons une très belle progression sur le segment des particuliers à l’international : sur un total d’encours de 250 milliards, plus de la moitié provient désormais de l’international, contre moins de 20 % il y a cinq ans.

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