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Gestion passive

Vers une plus large utilisation de la gestion indicielle

Publié le 21 novembre 2014 à 9h37    Mis à jour le 21 novembre 2014 à 18h57

Audrey Spy

La gestion passive suscite de plus en plus l’adhésion des investisseurs qui y trouvent de nouvelles manières de s’exposer aux marchés tout en réduisant leurs frais de gestion. Une tendance observable à la fois chez les institutionnels et chez les gérants en Europe.

Sur les quinze premiers jours de novembre, la Banque centrale du Japon a racheté plus de 1,5 milliard de yens sur les marchés à travers des… ETF (Exchange Traded Funds). «Depuis la mise en place de son programme d’assouplissement quantitatif, la BoJ passe par des fonds indiciels cotés pour intervenir sur les marchés d’actions, explique Philippe Toledano, gérant allocation globale chez Natixis Asset Management. Si les ETF ont été récemment adoptés par les banques centrales, ils sont aussi de plus en plus utilisés par les investisseurs institutionnels et surtout par les gérants. A tel point que les professionnels de la gestion d’actifs portent aujourd’hui une attention particulière aux flux de collecte dans les ETF, ceux-ci étant en effet considérés comme un véritable indicateur des tendances sur les marchés financiers, aujourd’hui plus volatils.»Ce nouvel usage des ETF s’inscrit plus largement dans la diffusion de la gestion indicielle dont le poids ne cesse de grandir dans la gestion d’actifs.«Le marché de la gestion indicielle dans le monde atteint 10 000 milliards de dollars d’encours sur un total de 69 000 milliards de dollars, ce qui représente 15 % de la gestion d’actifs, précise Valérie Baudson, responsable du métier ETF et Indiciel chez Amundi. En cinq ans, ses encours ont été multiplié par deux, contre 1,5 fois pour la gestion active.» Si cet exceptionnel taux de croissance s’explique en partie par l’essor des ETF,...

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