Premium

Novembre 2014

Comment optimiser son poste clients et en évaluer le retour sur investissement ?

Publié le 31 octobre 2014 à 11h39    Mis à jour le 1 septembre 2015 à 16h34

Ludovic Subran et Louis Bollaert

Dans un contexte où chaque coût est regardé à la loupe, l’assurance-crédit peut représenter une dépense qu’il faut savoir justifier, mesurer, évaluer… Difficile pourtant d’apprécier le retour sur investissement d’un contrat d’assurance qui inclut une grande part de prévention, par définition complexe à quantifier. La tentation de gérer soi-même ses risques d’impayés s’avère-t-elle pour autant efficace et rentable ? Au-delà de la protection de son poste clients, qu’apporte l’assurance-crédit au sein de l’entreprise ? Décryptage d’un outil et de ses bénéfices qu’il faut savoir valoriser auprès de sa direction générale pour que son utilisation puisse être pleinement optimisée et qui s’avère structurant en termes d’organisation interne.

L’auto-assurance : des coûts malgré tout

Face au risque d’impayé, la direction financière peut faire le choix de se protéger via une assurance-crédit ou de le gérer seul : c’est ce qu’on appelle l’auto-assurance. Qu’il s’agisse d’un choix réfléchi ou par défaut, être auto-assuré peut donner l’impression de faire des économies. Or, si l’auto-assurance ne dit pas son coût, celui-ci existe bel et bien ; et, contrairement à des idées reçues, il peut rapidement dépasser celui de l’assurance-crédit. En cas de retards de paiement ou d’impayés, l’auto-assurance peut coûter cher à l’entreprise. Tout d’abord par la perte sèche qu’implique directement cet impayé et qui pèsera sur la trésorerie; sans compter la mobilisation et le temps des équipes commerciales sur une vente qui ne sera finalement pas encaissée. L’auto-assurance demandera ensuite de nouveaux efforts. L’entreprise doit réagir lorsque ses relances n’obtiennent pas de réponse auprès des débiteurs. Elle doit alors y investir du temps, payer une prestation de recouvrement auprès d’une société spécialisée, voire entamer une procédure devant les tribunaux, en sollicitant avocats et huissiers ce qui peut être long et particulièrement coûteux, surtout à l’export. Mais c’est surtout dans la gestion quotidienne que ce coût peut paraître plus diffus et complexe à consolider, car la prise en compte «maison» de ces risques de non-paiement implique en réalité des dépenses conséquentes. Tout d’abord en achat d’informations financières mais aussi en compétences, qui peuvent réclamer un recrutement qui représente un surcoût pour la structure.

L'info financière en continu

Chargement en cours...

Les dernières Lettres Professionnelles

CMS Francis Lefebvre

Acquérir une entreprise en devenir

mars 2024

PWC SOCIÉTÉ D'AVOCATS

Pilier 2 : une réalité mondiale… encore en construction

février 2024

Voir plus

A lire également

Actualité

Premium Matières premières  - Le calme avant la (nouvelle) tempête

L’heure semble être à l’accalmie sur les marchés de matières premières, les prix étant revenus à…

Ivan Best OPTION FINANCE 13/07/2023

Lire la suite

Dans la même rubrique

Abonnés SBF 120 : retour sur 30 ans de variations extrêmes de cours

Ces derniers mois, les exemples d’entreprises voyant leur cours boursier s’effondrer en l’espace...

Abonnés Risque client : les entreprises jouent la prudence

Alors que la sinistralité revient à des niveaux d’avant-Covid et que les délais de paiement...

Dans un environnement complexe, mouvant et incertain, les entreprises ont besoin de piloter de plus en plus finement le risque client

L’écosystème de l’assurance-crédit est sujet à d’intéressants bouleversements portés par la...

Voir plus

Chargement en cours...