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Etude

SBF 120 : retour sur 30 ans de variations extrêmes de cours

Publié le 25 avril 2024 à 8h30

Arnaud Lefebvre    Temps de lecture 3 minutes

Ces derniers mois, les exemples d’entreprises voyant leur cours boursier s’effondrer en l’espace d’une séance, parfois jusqu’à plus de 60 %, se multiplient. Président de la commission Evaluation de la Société Française des Analystes Financiers (SFAF), Eric Galiègue a analysé pour le compte d’Option Finance l’évolution de ce phénomène d’hyper-volatilité quotidienne en se focalisant sur le SBF 120, sur une période de 30 ans.

Casino en mars (-64,23 % lors de la séance du 25), Euroapi (-43,33 %) et Atos le mois précédent (-30 % le 5), Worldline fin octobre (-59 % sur la seule journée du 25, du jamais vu pour un membre de l’indice CAC 40 !), Alstom quelques jours plus tôt (- 40 %)… Récemment, plusieurs entreprises françaises cotées ont vu leur cours boursier s’effondrer littéralement en l’espace d’une séance. Causée par plusieurs facteurs, en particulier la diminution progressive du nombre de teneurs de marché , ce phénomène d’hyper-volatilité quotidienne n’est certes pas nouveau, mais il tend à s’amplifier depuis quelques années. Tel est en effet le constat dressé par Eric Galiègue, président de la commission Evaluation de la Société Française des Analystes Financiers (SFAF).

«En 30 ans, il y a eu 263 variations de plus de 20 % au sein du SBF 120.»

Eric Galiègue président de la commission évaluation ,  Société française des analystes financiers (SFAF)

Plus de 7600 variations par action prises en compte

Egalement président du Cercle des Analystes Indépendants et fondateur de Phiadvisor Valquant, ce spécialiste des marchés boursiers a réalisé pour le compte d’Option Finance une étude détaillée sur le sujet. Pour ce faire, il s’est attelé à compiler les variations quotidiennes des actions qui composent l’indice SBF 120 depuis 30 ans, soit plus de 7600 variations par action. Afin de mesurer l’évolution des fluctuations journalières pouvant être considérées comme « extrêmes », il a choisi de retenir celles de plus de 20 %, à la hausse comme à la baisse.

Certaines d’entre elles ont été exclues de l’étude dans la mesure où elles résultaient d’opérations spécifiques de répartition d’actif (attribution d’actions d’une filiale) – c’est...

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