Si le marché de l’affacturage à l’échelle mondiale poursuit sa croissance, celle-ci tend néanmoins à ralentir depuis deux ans, avec un taux de progression de 2,7 % en 2024, après +3,6 % en 2023, selon un récent baromètre publié par l’Association française des sociétés financières (ASF). La France, qui figure à la deuxième place du classement mondial en termes de parts de marché (11 %) derrière la Chine (17 %), épouse cette tendance avec une hausse de volume de seulement 1,2 % en 2024 par rapport à l’année précédente (contre +15,5 % en 2022). Les factors français ont ainsi pris en charge plus de 79 millions de créances en 2024 pour un montant total de 430,9 milliards d’euros (14,8 % du PIB français). Ces résultats traduisent des dynamiques différentes selon le type d’opérations. Ainsi, l’affacturage domestique recule légèrement (-1,6 % en 2024) pour atteindre 269,9 milliards d’euros, tandis que l’activité à l’international se renforce (+6,3 %) pour atteindre 161 milliards d’euros. Les TPE-PME représentent les principaux clients des sociétés d’affacturage françaises (92 % des cédants). Toutefois, les ETI se tournent de plus en plus vers ce type de services et représentent 45 % des encours en 2024. Sur le marché européen, la France conserve la première place en termes de parts de marché avec 17,4 %, devant l’Allemagne (16,1 %), le Royaume-Uni (15,2 %), l’Italie (12 %) et l’Espagne (10,7 %).