Si, depuis 2013, la part des non-résidents (en France) dans le capital des sociétés du CAC 40 n’avait cessé de baisser, la tendance s’est inversée en 2021, selon la Banque de France. Le taux de détention par les non-résidents avait atteint un pic de 47,8 % en 2013, avant de redescendre année après année jusqu’à 39,5 % en 2020. Au 31 décembre 2021, il s’était redressé à 40,5 %. Parmi les actionnaires étrangers ayant investi dans le CAC•40, ont compte de plus en plus d’Américains. Sur 100 euros de capital détenu par les non-résidents, 35,1 euros le sont depuis les Etats-Unis (33,3 euros en 2013), contre seulement 2,9 depuis le Royaume-Uni. Mais l’évolution la plus notable concerne la zone euro. Elle représente, selon les dernières statistiques de la Banque de France, 44,2 % du capital détenu par des non-résidents, contre 40,5 % en 2013. Cette progression tient, pour l’essentiel, à une détention de plus en plus forte d’actions du CAC 40 depuis le Luxembourg. La part du Grand-Duché dans l’actionnariat étranger est passée de 12,4 % en 2013 à 15,8 % fin 2021. La Banque de France note que « les détentions sont portées par les OPC », éventuellement détenus par des résidents français. Autrement dit, l’actionnariat du CAC 40 pourrait être, en réalité, moins international qu’il n’y paraît.
ACTIONNARIAT
De plus en plus d’actionnaires du CAC 40 au Luxembourg et aux Etats-Unis
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