Au premier semestre 2025, les entreprises du SBF 120 (hors valeurs financières et foncières) ont vu leur dette nette progresser (+14 % par rapport au premier semestre 2024), ce qui les a incitées à réduire leurs dépenses d’investissement de 20 % (CAPEX nets de cession), selon une étude du cabinet Redbridge.
S’agissant de l’endettement net, son augmentation est principalement due à la détérioration des niveaux de trésorerie. Redbridge souligne que « la baisse des taux en Europe ne s’est pas encore traduite par un recul des charges financières pour les entreprises du SBF 120, dont la dette de marché est majoritairement émise à taux fixe ».
Par ailleurs, dans un contexte où « l’écart de performance entre sociétés européennes et américaines continue de se creuser, les grands groupes français tiennent plutôt bon », relève Redbridge.