Si les rémunérations minimales de branche avaient progressé de 5 % en 2023, leur hausse serait de 3,5 % en 2024, selon une analyse des négociations de branche réalisée par la Banque de France. Les experts ont également analysé les accords d’entreprise : les négociations annuelles obligatoires (NAO) aboutiraient, en moyenne, à une augmentation de 3,4 % des rémunérations, et les hausses seraient plus élevées pour les bas salaires, avec une tendance au ralentissement. Les chefs d’entreprise s’attendent à une hausse des salaires de base de 3 % sur les douze prochains mois, selon la Banque de France. Les experts jugent ce rythme de croissance cohérent avec un retour de l’inflation vers 2 % fin 2024.