Après avoir pénalisé un grand nombre de sociétés étrangères, dont françaises, en 2013, la baisse des monnaies de plusieurs pays émergents (Brésil, Turquie, Afrique du Sud, Inde et Indonésie) devrait continuer à se traduire, cette année, par d’importants manques à gagner. Selon Natixis, la dépréciation de ces devises pourrait en effet entraîner une baisse des profits des entreprises, après conversion en euros ou en dollars, de 20 à 25 % – soit près de 30 milliards de dollars. En outre, les groupes étrangers disposant d’actifs dans ces économies pourraient enregistrer une perte de change globale estimée, par Natixis, à 350 milliards de dollars. Enfin, la croissance des exportations dans ces marchés pourrait reculer de 10 %, car la dévaluation des devises émergentes provoque un renchérissement des importations pour les acteurs économiques locaux.
Devises émergentes
La crise va continuer de pénaliser les entreprises étrangères
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