Un décret paru au Journal officiel, avant la chute du gouvernement Bayrou, entérine le plafond de salaire pour lequel les entreprises profitent d’une réduction progressive des cotisations patronales de Sécurité sociale.
Le point de sortie de ces exonérations est ainsi fixé à 3 Smic à compter du 1er janvier 2026, soit, avant une éventuelle revalorisation, 5 405,40 euros bruts par mois. Prévue par la loi de financement de la Sécurité sociale pour 2025, une nouvelle « réduction dégressive unique » entrera en vigueur à cette date, avec l’objectif de réaliser 1,6 milliard d’euros d’économies par an pour le budget de la Sécurité sociale. Ce nouveau dispositif fusionne ainsi les différentes réductions de cotisations patronales. Aujourd'hui, deux taux de réduction sont en effet utilisés, l’un pour la branche maladie, l’autre pour la branche famille de la Sécurité sociale. Le nouveau taux unique de réduction des cotisations sera déterminé par une nouvelle formule de calcul détaillée dans le décret. Déjà, en février, le salaire maximal permettant aux employeurs de bénéficier d’un taux réduit de cotisations pour les allocations familiales était passé de 3,5 à 3,3 Smic.