Quand elles ont recours au crédit, les entreprises françaises privilégient le financement bancaire, souligne la Banque de France. En janvier, l’encours de crédit bancaire s’est inscrit en hausse de 6,8 % sur un an. Un rythme encore élevé, bien que ralenti par rapport aux mois précédents (+·7,7 % en novembre et +·7,4 % en décembre). La croissance la plus forte concerne les crédits à l’investissement (+·9,7 % en janvier, sur douze mois, hors immobilier), tandis que l’encours de crédits de trésorerie progresse de 4,6 %.
Le flux de crédit bancaire, net des remboursements d’emprunts, a atteint 84,9 milliards d’euros sur douze mois, à fin janvier. En revanche, le flux net de crédit obligataire (financement de marché) a été négatif sur la même période, à hauteur de -·6,2 milliards. Par ailleurs, le coût des emprunts bancaires ne cesse d’augmenter. Il est passé de 3,34 % en moyenne en novembre à 3,62 % en janvier. A noter que le taux moyen des emprunts obligataires a au contraire reculé en janvier. Alors qu’il avait atteint 4,33 % en décembre, il a reflué à 3,94 % le mois suivant. Un mouvement lié à l’euphorie qui a régné en janvier sur les marchés de taux, à la suite de la publication de données encourageantes sur le front de l’inflation.