Tous émetteurs confondus (banques, entreprises, administrations), les investisseurs non résidents détiennent une part croissante de la dette française à long terme (plus d'un an). . 59,1 % de la valeur globale des titres étaient en leur possession au 31 mars 2025, selon la Banque de France, contre 58,7 % le 31 décembre 2024. Fin 2021, cette proportion était encore limitée à 53,75 %.
La part est stable pour les titres émis par les banques (70,1 %), elle augmente en revanche pour les sociétés non financières, passant de 59,4 % à 59,7 % d’un trimestre sur l’autre. La progression est continue depuis la mi-2022 : pour ces entreprises, les titres de dette émis – principalement obligataires – étaient détenus à hauteur de 55,2 % au troisième trimestre 2022 par des non-résidents, un point bas depuis 2020. Ces investisseurs possèdent également une part en forte croissance de la dette émise par les administrations, dont l’Etat, en premier lieu. Cette part était limitée à 47,15 % début 2021, elle atteint 53,5 % au 31 mars 2025, en forte hausse par rapport au 31 décembre, 2024 (+2,7 points).