Alors que le marché de la gestion d’actifs se redresse au niveau européen, la France peine encore à combler son retard. En 2013, l’Hexagone a enregistré les plus mauvais résultats de collecte avec des rachats de 77 milliards d’euros, un phénomène qui s’explique par le positionnement important de l’industrie sur le monétaire, classe d’actifs peu porteuse ces dernières années. «Contrairement aux autres pays européens où la décollecte sur le monétaire a été compensée par l’appétit des investisseurs sur des produits longs, notamment sur les actions, la France n’a pas bénéficié quant à elle de cette rotation des actifs», indique Pascal Koenig, associé responsable de l’activité asset management chez Deloitte. Les sociétés de gestion pâtissent il est vrai d’un environnement peu dynamique caractérisé par une aversion au risque des investisseurs français, et par une chute du taux des placements financiers des ménages, qui est passé de 16 % en 2007 à 4 % actuellement. «Le déploiement international devient donc une règle pour l’ensemble des acteurs, que ce soit les grandes maisons ou les boutiques entrepreneuriales», ajoute Pascal Koenig. Cette tendance, apparue il y a plusieurs années, semble aujourd’hui se généraliser et reste la clé pour profiter de meilleures perspectives de croissance.
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