C’est une première dans le paysage français du capital-risque ! Plusieurs établissements universitaires parisiens – dont l’Insead, le Museum d’histoire naturelle, ou l’Université technologique de Compiègne – se sont regroupés à l’initiative de la Fondation de l’université Pierre-et-Marie-Curie pour créer un fonds d’amorçage. Baptisé Quadrivium 1, il a réalisé un premier closing à 35,5 millions d’euros, apporté par des institutionnels, Natixis, et bpifrance, et vise un total de 60 millions d’euros. L’objectif est d’aider les équipes universitaires porteuses d’un projet de développement à trouver les fonds nécessaires au lancement de leur activité. «Nous sommes partis du constat que, en France, il est possible de financer les projets de recherche grâce notamment au CNRS ou à l’Agence nationale de la recherche, explique Nicolas Crespelle, président de Quadrivium Ventures et de la Fondation université Pierre-et-Marie-Curie. Puis, des capitaux risqueurs peuvent intervenir lorsque la start-up commence à réaliser des ventes. Mais, entre les deux, il n’existe pas de solution pour aider, par exemple, au début de la production commerciale.» De ce fait, de nombreux chercheurs préfèrent se tourner vers les Etats-Unis, où cette offre de financement est bien plus forte, en emportant leur innovation avec eux. Désormais, les chercheurs rattachés aux établissements participants pourront proposer en priorité leur dossier à Seventure, filiale de Natixis, qui assure la gestion du fonds. Entre 15 et 20 projets en quatre ans devraient ainsi bénéficier d’un tel investissement.
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