Les marges des entreprises peuvent-elles rester élevées en dépit du contexte économique défavorable ? Alors que la zone euro est entrée en récession au premier trimestre 2023 – deux trimestres consécutifs de baisse du PIB•– et que la croissance française devrait rester proche de zéro, trimestre après trimestre jusqu’à la fin de l’année, l’Insee estime que les entreprises françaises conserveront des marges (EBE/valeur ajoutée) élevées au cours des mois à venir. Ces marges, qui ont atteint un pic de 32,3 % au premier trimestre, seraient encore de 32,1 % à la fin de l’année. Certes, les gains de productivité resteront nuls, et les salaires sont en voie d’accélération. Mais les prix de la valeur ajoutée des entreprises évoluent au total plus rapidement que la moyenne des prix à la consommation, sur laquelle est basée la revalorisation des salaires : ainsi, en augmentant leurs prix, les entreprises conserveraient des marges élevées, contrairement aux prévisions de nombreux économistes. Ceux-ci s’attendaient à ce que la baisse des résultats dans des secteurs ayant connu des marges exceptionnelles – transport maritime et industrie agro-alimentaire, notamment•– fasse chuter la moyenne.
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