TRANSITION ÉNERGÉTIQUE

Plus d’inflation, pas de croissance supplémentaire

Publié le 7 avril 2023 à 15h55

 Temps de lecture 1 minutes

En dépit de nouveaux investissements nécessaires, représentant chaque année 1,2 % du PIB, la transition énergétique vers la neutralité carbone ne sera pas, en France, source d’une croissance supplémentaire significative, selon une étude de la Banque de France. D’après les différents scénarios, le surplus de PIB au bout de cinq ans serait au maximum de 1,6 %, dans le cas favorable où l’investissement privé financerait majoritairement la transition, sans effet d’éviction des autres investissements. Dans un scénario moins favorable, avec une montée en puissance tardive de la transition (scénario dit de « taxe carbone abrupte et non anticipée »), le PIB pourrait même être amputé de 1,1 % après cinq ans. S’agissant de l’inflation, elle serait accrue, sauf dans le cas favorable de l’investissement vert privé. Un pic de 1,7•point d’inflation en plus pourrait être atteint après un an de transition, dans le cas des scénarios de « taxe carbone abrupte » ou « d’incertitude sur les politiques de transition ». La hausse des prix supplémentaire reviendrait à 0,6•point au maximum au bout de cinq ans.

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