Alors que la BCE va acheter, entre le mois prochain et septembre 2016, 1 140 milliards d’euros de titres privés et publics afin notamment de relancer la croissance dans la zone euro, S&P considère que les effets de cette politique seront limités. Cette injection massive de liquidités devrait certes se traduire par une baisse du coût de financement des banques, principalement dans les Etats du sud de l’Europe, ce dont pourrait profiter in fine les emprunteurs. Pour autant, l’agence estime que cette tendance ne relancera pas forcément la demande de crédit, compte tenu du niveau d’endettement élevé du secteur privé dans certains pays (Portugal notamment) et, surtout, de la faible croissance, qui restreint les projets d’investissement. L’agence de notation table au mieux sur un supplément de croissance de 0,3 % lié au programme de quantitative easing.
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