Si Saint-Gobain a déjà une certaine expérience de la titrisation – le groupe possède depuis longtemps un programme de ce type aux Etats-Unis –, il n’y avait jamais encore eu recours en France. «Jusqu’à présent, nous avons eu recours, pour nos besoins de financement, très majoritairement à la dette obligataire, souligne Daniel Biarneix, directeur financier adjoint du groupe. Celle-ci présente l’avantage d’être à long terme, mais cela a un coût. La titrisation, pour sa part, est un financement à court terme, mais qui peut être très stable dans le temps grâce à la mobilisation des nouvelles créances générées chaque mois par l’activité.» Le groupe a choisi de s’appuyer sur sa filiale de distribution professionnelle Point P, qui possédait le plus important portefeuille de créances commerciales facilement utilisables. «Nous avons sélectionné six banques de notre pool, qui nous apporteront, en fonction de la saisonnalité de notre activité, jusqu’à 600 millions d’euros de financement, explique Daniel Biarneix. Sur la base des taux actuels de l’Euribor 1 mois, nous estimons que le coût annuel de ce financement à taux variable est de l’ordre de 0,8 % – en comptant les frais de mise en place et de gestion –, ce qui est clairement inférieur à la rémunération demandée par les investisseurs obligataires.»
Titrisation
Saint-Gobain met en place un programme de 600 millions d’euros
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