Plus d’une entreprise de taille intermédiaire (ETI) sur deux en France estime que son secteur d’activité s’est dégradé en un an, selon un récent baromètre Palatine-METI réalisé auprès de 1 200 entreprises. Ainsi, près de 50 % des ETI sondées affichent un carnet de commandes réduit en novembre 2025 par rapport à l’année précédente. Par conséquent, leur gestion de trésorerie se complique. Près d’une ETI sur trois (environ 30 %) évoque une trésorerie dégradée sur un an glissant en novembre 2025, contre un peu plus d’une sur quatre (27 %) en septembre dernier. Si l’endettement ne se dégrade que pour une société sur quatre (26 %) en novembre contre près d’une sur trois (31 %) en septembre 2025, plus de deux ETI sur dix rencontrent déjà des difficultés à rembourser leurs financements (ou risquent d’en rencontrer). Pour une ETI sur quatre (27 %), ces difficultés sont susceptibles de compromettre le respect des covenants bancaires. Sans surprise dans le contexte actuel marqué par l’incertitude politique et budgétaire, une ETI sur cinq (21 %) doit désormais arbitrer entre ses priorités pour financer ses investissements, même si pour l’instant, une ETI sur dix (10,5 %) réduit ces derniers au strict minimum. De même, seules 16 % des ETI se déclarent sûres de maintenir tous leurs projets d’investissements prévus en France. Plus de trois ETI sur quatre (77 %) jugent d’ailleurs que la compétitivité du pays est « faible ».