L’Europe, seulement si l’on est averse au risque…

Publié le 27 novembre 2025 à 16h01

Christian Parisot    Temps de lecture 1 minutes

Les perspectives pour 2026 restent relativement prévisibles en Europe, mais nettement plus incertaines aux Etats-Unis. L’économie américaine affiche une croissance très déséquilibrée : les entreprises investissent massivement dans l’intelligence artificielle (IA), ce qui bénéficie surtout aux ménages les plus aisés via les salaires élevés et la valorisation boursière. A l’inverse, le ralentissement net des revenus des travailleurs les moins qualifiés et une inflation toujours élevée, renforcée par les droits de douane, pèsent sur la consommation d’une majorité d’Américains. Cette croissance en « K » accroît le risque de déception en 2026, sauf si l’IA diffuse rapidement des gains de productivité à l’ensemble de l’économie. En Europe, la croissance reste faible mais résiliente, soutenue par la désinflation, l’amélioration des revenus réels, un chômage bas et l’augmentation des dépenses budgétaires allemandes. Toutefois, le potentiel de très bonne surprise conjoncturelle est limité du fait du retard dans l’IA de la zone. Selon l’appétit de l’investisseur pour le risque, il conviendra de privilégier les actifs en dollars ou en euros l’an prochain.

Christian Parisot Conseiller économique ,  Aurel BGC

Christian Parisot est conseiller économique auprès du prestataire de services d'investissement Aurel BGC, dont il a été préalablement responsable de l’ensemble de la recherche, et Chef Economiste entre 2006 et 2021. Titulaire d’un diplôme universitaire, il a débuté en 1996 sa carrière d’économiste de marché à la Caisse Centrale des Banques Populaires (devenue ultérieurement Natixis) avant de rejoindre Aurel un an plus tard.

Chargement en cours...

Chargement…