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La gouvernance, levier d’attractivité pour les petites et moyennes capitalisations

Publié le 1 octobre 2025 à 16h21

Reinhart Marville Torre    Temps de lecture 8 minutes

La pratique montre qu’une fois introduites en Bourse, les PME-ETI gagnent à continuer de s’inspirer de certaines méthodes du venture capital et du private equity en matière d’organisation du conseil d’administration, d’intéressement des dirigeants, de relations-investisseurs ou encore de processus de levée de fonds. Elles doivent en même temps les conjuguer avec leurs spécificités de sociétés cotées.

Par Hadrien Bourrellis, associé, Reinhart Marville Torre

Les débats sur la sous-valorisation structurelle des petites et moyennes capitalisations, sur leur accès limité au financement ainsi que sur le manque d’attractivité de la Bourse pour les PME-ETI reviennent régulièrement sur le devant de la scène.

Face à ces préoccupations, les acteurs de la place de Paris appellent à des réformes visant à favoriser les introductions en Bourse et à mieux orienter l’épargne vers les PME-ETI cotées (qui représentent tout de même plus de 500 sociétés cotées en France) en simplifiant leur environnement réglementaire et fiscal.

Au-delà des dimensions financière et réglementaire, un autre levier s’impose au regard de la pratique : la qualité de la gouvernance. Les études économiques montrent que la gouvernance n’est pas qu’une question de conformité : elle constitue un facteur clé de création de valeur, agissant sur la confiance des investisseurs et, in fine, sur l’accès aux capitaux et la valorisation boursière.

Il est en même temps admis – et reconnu par les référentiels de gouvernance comme le code Middlenext – qu’une PME-ETI ne peut pas être tenue d’organiser sa gouvernance comme une grande entreprise.

Ces sociétés se distinguent en effet par plusieurs caractéristiques : elles n’ont pas toujours les moyens de rémunérer correctement ou de faire fonctionner un conseil d’administration élargi, ni de multiplier les comités spécialisés comme le préconise le code Afep-Medef pour les grands groupes. Leur performance dépend largement de l’engagement de leurs fondateurs. Elles doivent enfin concilier les exigences de protection des actionnaires minoritaires avec le maintien d’une réactivité maximale, notamment en matière de financement.

Pour autant,...

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