Abonnés

Brexit

La loi «Sapin 2» plaide en faveur de la France

Publié le 24 mars 2017 à 14h38

Alexae Fournier-de Faÿ, LPA-CGR Avocats

Brexit or not Brexit ? Telle est la question qu’il aurait fallu poser l’année dernière à la même époque. Paris or not Paris ? Telle est la question qui est désormais posée à la France à l’heure où les activités bancaires et financières s’inquiètent de la ligne dure qui semble être choisie par Mme Theresa May pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Par Alexae Fournier-de Faÿ, avocate counsel, LPA-CGR Avocats

Telle est la question qui est désormais posée à la France à l’heure où les activités bancaires et financières s’inquiètent de la ligne dure qui semble être choisie par Mme Theresa May pour la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne.

Si HSBC annonçait au début de l’année rapatrier en France 1 000 emplois de son activité banque d’investissement, d’autres institutions financières et bancaires préfèrent encore attendre et maintenir leur siège londonien ou déménager à Francfort. En ce domaine,  la concurrence est rude, et l’incertitude créée par le climat et le résultat des élections présidentielles ne plaident pas en notre faveur.

De manière moins sensationnelle et plus conjoncturelle, la France souffre de sa mauvaise réputation chronique dans la vie des affaires. A cet égard, notre système juridique est souvent vu par nos partenaires anglo-saxons comme contraignant, peu flexible, et laissant une place trop prépondérante aux magistrats défenseurs des parties les plus faibles.

Dans ce contexte, il convient de mettre en avant le pas important effectué par la loi Sapin 2 du 10 décembre 2016 dont l’article 117 habilite le gouvernement avant le 9 décembre 2017 à réformer par voie d’ordonnance le statut de l’agent des sûretés, tout en listant les points principaux de la réforme à venir.

L’ordonnance prévoit notamment (i) la création d’un patrimoine d’affectation, (ii) l’élargissement des pouvoirs de l’agent des sûretés aux sûretés personnelles (et non plus seulement réelles), (iii) la possibilité pour l’agent des sûretés d’ester en justice.

Les dernières lettres professionnelles

Voir plus

Dernières nominations

Voir plus

Les dernières Lettres Professionnelles

Voir plus

Dans la même rubrique

Abonnés La structuration contractuelle des opérations de M&A : protéger, valoriser et partager les actifs immatériels

Dans le cadre des opérations de cession de titres ou d’actifs (opérations de M&A), les actifs...

Abonnés Apport-cession : du nouveau en 2026 ?

Dans le cadre des discussions sur le projet de loi de finances pour 2026, différents amendements ont...

Abonnés Départ vers le Royaume-Uni : tour d’horizon du nouveau régime de faveur « FIG »

A la suite de la suppression du régime fiscal de la remittance basis introduit dans la législation...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…