Notre environnement économique et financier actuel est contraint. Le cash étant plus « king » que jamais, une gestion de trésorerie efficiente est indispensable pour permettre le développement de nos entreprises. Et le cash trappé est un piège dans lequel les CFO ne doivent pas tomber. La gestion au cas par cas, et en fonction des natures de cash trappé, permettra de le minimiser.
Les acteurs économiques et les entreprises, en particulier, sont aujourd’hui limités dans leur capacité à financer leurs activités, à investir, ou à se développer. En effet, depuis quelques mois, l’accès aux ressources financières est moins aisé. Les conditions d’octroi des crédits sont moins simples qu’auparavant avec des demandes de garanties souvent plus strictes et une sélectivité plus importante des financeurs potentiels.
En parallèle, le coût du capital est plus élevé avec la hausse récente des taux d’intérêt. Compte tenu des risques de défaillance, les prêteurs appliquent souvent des primes de risque plus importantes pour les entreprises comme pour les pays qui doivent emprunter.
Les incertitudes économiques, géopolitiques et commerciales accroissent la volatilité des marchés financiers. Elles rendent difficiles les exercices de projections. Les risques de marchés (taux d’intérêt, change, énergie, matières premières) font peser des incertitudes fortes sur l’activité opérationnelle et sur les résultats financiers des entreprises.
L’activité économique patine et les taux de croissance de nos économies développées sont faibles. Nos entreprises ont des difficultés à générer des cash-flows positifs permettant de faire face à leurs engagements et de financer leurs investissements. Dans toutes les enquêtes, le nombre de défaillances d’entreprises s’envole.
Dans cet environnement financier contraint, marqué par des incertitudes géopolitiques, une hausse des taux d’intérêt et une baisse de l’accès aux financements, l’entreprise doit prioriser ses investissements et renforcer sa gestion de trésorerie.