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Financement

Accor restructure sa dette obligataire

Publié le 10 mai 2019 à 15h27    Mis à jour le 10 mai 2019 à 17h54

Thomas Feat

Le groupe hôtelier français a procédé ces dernières semaines au refinancement de deux souches obligataires senior et hybrides pour 1,1 milliard d’euros. Des opérations qui lui ont permis d’optimiser le coût et la maturité de sa dette globale.

Fraîchement rebaptisé Accor, le groupe hôtelier français (3,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2018) a fait un retour remarqué sur le marché obligataire ces dernières semaines. Un retour en forme de refinancement, structuré d’abord par le rachat partiel de deux souches hybride perpétuelle et senior pour 386 et 350 millions d’euros respectivement, puis par deux nouvelles émissions distinctes de mêmes natures pour 500 et 600 millions d’euros. «L’environnement de marché actuel, caractérisé par des liquidités abondantes et des taux très bas pour l’ensemble des typologies d’obligations et de leurs profils de maturité, nous a incités à réaliser ces opérations sans tarder», indique Pierre Boisselier, senior vice president group treasury, financing et credit management.

Opportunément, l’entreprise a réduit le coût moyen de ses lignes seniors – qui se chiffrent désormais à 900 millions d’euros environ – de 2,625 % à 1,75 %, et étendu leur échéance de fin 2021 à mi-2023. Elle dispose désormais de deux instruments de dettes hybrides perpétuelles, de 514 et 500 millions d’euros, en lieu et place d’un seul de 900 millions. «Ceci nous permet d’atténuer les risques qu’engendre notre exposition sur ce segment obligataire», fait valoir Pierre Boisselier. Par ailleurs, la première date de call de la deuxième ligne hybride ne survenant pas avant cinq ans, Accor a repoussé significativement les échéances de remboursement associées à la composante hybride de sa dette.

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