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Interview - Guillaume Bonneton, partner France, GP Bullhound

«Depuis 2014, la France a capté 20 % des sommes investies en Europe par le private equity dans la tech.»

Publié le 17 mai 2019 à 16h40    Mis à jour le 17 mai 2019 à 17h46

Propose recueillis par Thomas Feat

Uber, Lyft, Pinterest, Zoom Video Communications, etc. Pas moins d’une petite dizaine de licornes américaines ont fait leur entrée en Bourse ces dernières semaines, ce qui ne s’était plus vu pour un début d’année depuis longtemps. Comment expliquer un tel afflux ?

Celui-ci est d’abord porté par un contexte de marché redevenu favorable aux IPO. Après un deuxième semestre 2018 caractérisé par de fortes corrections de la plupart des indices américains, ceux-ci repartent à la hausse depuis janvier. Outre-Atlantique, le segment des valeurs technologiques a crû de plus de 20 % sur les quatre premiers mois de l’année. Profitant de ce momentum, de très nombreux investisseurs ayant vocation à liquider leurs positions après plusieurs années de présence au capital des licornes optent aujourd’hui pour un désengagement. Et pour les entreprises ayant atteint des valorisations de plusieurs milliards, voire plusieurs dizaines de milliards de dollars comme Uber, la Bourse constitue une porte de sortie naturelle.

Uber et Lyft connaissent des débuts plus que mitigés en Bourse. Pourquoi ? Qu’en est-il des autres ?

Lyft et Uber ont perdu respectivement 35 % et 48 % de leur capitalisation boursière depuis leur cotation, en sept et deux semaines. La déconvenue de ces entreprises n’est pas surprenante, tant celles-ci sont loin d’avoir démontré leur capacité à devenir un jour profitables, alors même que les services qu’elles proposent génèrent peu de fidélisation client. En 2018, les pertes d’Uber ont atteint 1,8 milliard de dollars pour un chiffre d’affaires de 11 milliards ; celles de Lyft, 911...

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