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Elis finalise le refinancement de l’acquisition de Berendsen

Publié le 20 octobre 2017 à 16h05    Mis à jour le 20 octobre 2017 à 17h37

Arnaud Lefebvre

Après avoir procédé mi-septembre à une augmentation de capital réservée, Elis vient d’émettre ses premières obligations convertibles. Ces opérations sont destinées à financer le rachat du Britannique Berendsen, pour un montant d’environ 2,5 milliards d’euros.

C’est une nouvelle acquisition d’envergure que vient de réaliser Elis. Après avoir mis la main en décembre dernier sur les sociétés espagnole Indusal et brésilienne Lavebras pour un montant global de 510 millions d’euros, le spécialiste de la blanchisserie industrielle (1,5 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2016) vient de boucler le rachat de son concurrent britannique Berendsen pour près de 2,5 milliards d’euros. Si cette transaction a pu être financée majoritairement en actions Elis, le paiement de la part en numéraire, de l’ordre d’environ 1,1 milliard, a impliqué la mise en place d’un mix de financements. «Depuis notre introduction en Bourse, en 2013, notre objectif consiste à viser un ratio de dette nette sur Ebitda de l’ordre de 3 fois, explique Louis Guyot, directeur administratif et financier. L’opération Berendsen a donc été calibrée pour rester dans cet ordre de grandeur, avec une partie titres et une augmentation de capital réservée de 200 millions d’euros.»

Peu de temps à consacrer à la tenue d’un roadshow

Pour ce faire, le groupe a opté pour une augmentation de capital réservée. «Dans le cadre des acquisitions d’Indusal et de Lavebras, nous avions déjà effectué, en début d’année, une augmentation de capital avec maintien du droit préférentiel de souscription de 325 millions d’euros, rappelle Louis Guyot. Il s’agissait d’opérations annoncées et figées, qui permettaient ce genre d’ouverture du capital. Dans le cas de l’opération Berendsen, il s’agissait d’une opération sur une entreprise cotée : il fallait donc des certitudes en matière de timing et de décote. Nous avions la chance d’avoir Canada Pension Plan Investment Board (CCPIB) qui souhaitait augmenter sa participation (alors de 5 %).»

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