Alors que l’affacturage séduit un nombre croissant d’entreprises, les affactureurs traditionnels et les fintechs se livrent une forte concurrence pour élargir leur clientèle. Tandis que les premiers cherchent à se démarquer sur le prix, les seconds misent davantage sur le service.
De plus en plus plébiscité par les entreprises, l’affacturage enregistre depuis plusieurs années une forte croissance de son activité. Une dynamique soutenue qui suscite de nombreuses convoitises. Face aux factors traditionnels, plusieurs fintechs spécialisées dans le rachat de créances cherchent en effet à se positionner. Par exemple, Finexkap a affiché une croissance de 20 % de son chiffre d’affaires l’année dernière et Smart Tréso, qui a démarré son activité en octobre dernier, a financé à ce jour 25 millions d’euros de créances sur la période.
Moins onéreux que le découvert
Pour rester compétitifs sur ce marché de plus en plus concurrentiel, les factors traditionnels jouent la carte du prix.
Un atout d’autant plus important pour ces acteurs que le coût de l’affacturage, plus intéressant par exemple que le découvert, est l’une des raisons pour lesquelles les entreprises se tournent actuellement de plus en plus vers cette solution de financement court terme.«La notion de coût était pour moi un point essentiel de ma réflexion, confirme Bruno Mortreux, directeur général de Mobiwire France, filiale du groupe Mobiwire spécialisée dans la définition et la commercialisation de téléphone mobile (16 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2016). Or à ce jour, la commission d’affacturage d’HSBC Factor associée à une prestation d’assurance crédit coûte moins de 0,3 % du montant de la créance cédée. Un coût que nous estimons attractif pour financer notre besoin en fonds de roulement (BFR).»
C’est également en raison de son coût, mais aussi pour sa simplicité d’un point de vue opérationnel, que l’équipementier automobile Cooper...