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Parole d'expetrt - Jérôme Dupas, Pramex International

«Fusions et acquisitions : une stratégie de développement à l’international aussi accessible aux PME et ETI !»

Publié le 29 avril 2016 à 17h12

Communiqué

Depuis plus de trois décennies, Pramex International conseille et accompagne les PME et ETI dans leur stratégie d’internationalisation et en particulier leurs projets d’acquisition à l’international. Interview de Jérôme Dupas, Managing Director Corporate Finance de Pramex International

Pourquoi est-il devenu impérieux pour les entreprises de se développer à l’international ?

Depuis plusieurs années maintenant, la croissance économique est, en France, particulièrement faible. Alors que ce contexte est désormais admis par tout le monde, nous constatons que la plupart des entreprises, y compris les PME et les ETI ont également pris conscience de la nécessité de se développer à l’international pour gagner des points de croissance. En effet, selon différentes études, l’implantation à l’étranger crée de l’activité, de la valeur ajoutée et des emplois sur le territoire national. Bien que la plupart des PME et ETI exportent, moins de 1,5 % des PME et 30 % des ETI disposent d’une implantation à l’étranger.

Quels sont les principaux freins à leur internationalisation ?

Un des principaux freins à l’internationalisation des PME et ETI peut être le financement. Ainsi, les entreprises ayant des fonds d’investissement à leur capital ont généralement une stratégie d’acquisition à l’international plus audacieuse, car elles en ont les moyens financiers, et sont aidées par leurs actionnaires dans cette démarche.

Les PME et ETI sont également souvent confrontées à des barrières culturelles et linguistiques qui limitent leur développement à l’international. La connaissance du marché local fait parfois défaut aux PME et ETI, tout comme le manque de ressources en interne pour mener à bien ce projet. Elles n’ont en général pas de directeur international.

Il est aussi nécessaire de faire des arbitrages et de choisir le ou les pays prioritaires. Par exemple, les sous-traitants des marchés automobile ou aéronautique pourront favoriser des pays comme l’Allemagne, les Etats-Unis ou la Chine pour se rapprocher de leurs clients, mais devront faire établir des priorités.

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