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Laurent Vacherot, directeur général délégué, Essilor

«La future holding de tête EssilorLuxottica aura son siège en France et sera cotée à Paris»

Publié le 20 janvier 2017 à 15h39    Mis à jour le 20 janvier 2017 à 18h19

Propos recueillis par Arnaud Lefebvre

En annonçant la semaine dernière son rapprochement avec le groupe italien Luxottica, Essilor réalise l’une des plus importantes opérations transfrontalières de croissance externe en France, le nouvel ensemble étant valorisé près de 50 milliards d’euros en Bourse. Depuis quand travailliez-vous sur ce deal ?

Le processus s’est sensiblement accéléré il y a environ six mois. Mais la proximité entre Essilor (6,57 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2015) et Luxottica (9 milliards d’euros de chiffre d’affaires) est bien plus ancienne. Au cours des dernières années, les deux sociétés ont en effet travaillé sur plusieurs projets commerciaux et industriels communs à l’international, jusqu’à créer, en 2010, une joint-venture en Australie. Jugeant naturel d’aller plus loin dans la collaboration, des tentatives de rapprochement avaient même déjà été initiées dans un passé récent. Il faut dire que, face à une industrie de l’optique très fragmentée, une telle opération fait beaucoup de sens. Le fait d’unir deux leaders mondiaux très complémentaires, l’un spécialisé dans les verres (Essilor), l’autre dans les montures et le solaire (Luxottica), va en effet permettre de mieux répondre aux besoins des consommateurs, toujours plus nombreux, qui sont à la recherche d’une offre globale en termes d’optique.

Pourquoi avoir opté pour une offre publique d’échange (OPE) ?

D’abord, il était important de réaliser une opération sans cash afin de préserver le potentiel de développement du futur ensemble, qui passera par de l’innovation, et donc par des...

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