Après avoir commencé par fournir des solutions de financement à dimension durable, les banques ne cessent d’enrichir leur palette de produits et de services estampillés « responsables ». Répondant à des enjeux tant commerciaux que réglementaires, cette lame de fond s’accompagne également d’une prise en compte croissante des stratégies extra-financières des entreprises clientes dans les modalités d’accompagnement offertes.
« Finance durable, les banques françaises leaders ». Dans un mémo publié au cœur de l’été, soit quelques semaines avant l’organisation de la Conférence de Belém de 2025 sur les changements climatiques (COP 30), la Fédération bancaire française (FBF) a tenu, une nouvelle fois, à mettre en lumière le rôle moteur des groupes bancaires hexagonaux dans la lutte contre le dérèglement climatique. Rappelant que ceux-ci ont été pionniers dans la sortie du secteur des énergies fossiles – le poids du secteur de la production d’hydrocarbures se limite aujourd’hui à 0,36 % du total des bilans des principales banques domestiques –, l’association professionnelle égrène ainsi les chiffres en guise de démonstration : quatre établissements tricolores dans les tops 10 mondiaux des fournisseurs de prêts verts et des financeurs de projets d’énergies renouvelables, trois dans le top 10 des octroyeurs de prêts à impact, quatre également dans le top 15 des arrangeurs d’émissions obligataires vertes et durables… « La dynamique est fermement enclenchée et la stratégie des banques françaises demeure inchangée : elles poursuivront leurs efforts dans la durée pour accompagner l’économie et leurs clients dans la nécessaire décarbonation de leurs activités », conclut Maya Atig, directrice générale de la FBF.
Des filiales dédiées à la transition
Après avoir commencé durant la décennie précédente par accompagner les grandes entreprises dans la mise en place de financements à dimension durable (green bonds, sustainability-linked bonds,...