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Bilan des marchés

L’année du rebond

Publié le 13 décembre 2019 à 11h52    Mis à jour le 13 décembre 2019 à 17h32

Arnaud Lefebvre et Thomas Feat

En 2019, les émetteurs français ont largement profité d’un environnement moins volatil et de la chute des coûts de financement à des niveaux historiquement bas pour revenir sur les marchés de capitaux et de la dette bancaire. Après un recul l’année dernière, les montants levés sous la forme de fonds propres, de crédits syndiqués et d’obligations sont repartis à la hausse, au point d’atteindre des volumes records sur le compartiment obligataire. Dans le domaine des fusions-acquisitions, le retour des opérations de taille significative et la poursuite de stratégies de développement en dehors des frontières se sont également traduits par une augmentation de l’activité. 

Marché actions - Un regain d’activité

Après avoir vu son activité s’effondrer de plus de 60 % l’année dernière, le marché actions français s’est ressaisi en 2019. Depuis janvier, les montants levés dans le cadre de financements en fonds propres ou correspondant à des placements de blocs, en hausse de 40 %, ont atteint 14,3 milliards d’euros dans l’Hexagone, contre 11 milliards un an plus tôt, selon Dealogic. «Dans un contexte marqué par la relance ou la poursuite des politiques monétaires accommodantes de la Fed et de la BCE, qui ont entraîné une baisse des rendements de plusieurs classes d’actifs, un certain nombre d’investisseurs se sont reportés sur les marchés actions, changement de stratégie bénéfique aux opérations equity capital markets françaises», indique Cyril Revenu, responsable ECM France chez HSBC. Sur les douze derniers mois, les principaux indices boursiers américains et européens se sont nettement appréciés : si le CAC 40 a crû de 24 % environ, le FTSE MIB (Milan) a progressé de 27 %, le DAX 30 (Francfort) de 24,5 %, le Stoxx 600 de 19 % et le S&P 500 (NYSE et Nasdaq) de 24 %.

Malgré ce rebond, la performance du marché actions français cette année reste largement inférieure à celles enregistrées de 2013 à 2017, années durant lesquelles les volumes s’étaient établis dans une fourchette comprise entre 23 et 30 milliards d’euros. En cette fin d’année, d’autres paramètres invitent à la prudence. «Si la volatilité des deux côtés de l’Atlantique se maintient pour l’heure à des niveaux raisonnables, en...

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