En mixant instruments dilutifs et non dilutifs, les opérations de flex equity permettent aux managers de garder la main sur leur entreprise et la création de valeur de celle-ci. Mais leur coût, compris entre 10 et 15 % pour la partie obligataire, ne les rend pas accessible à toutes les sociétés.
Offrir des solutions de financement sur mesure aux entreprises tout en permettant à leurs dirigeants de préserver leur position au capital, c’est la promesse alléchante faite par les fonds « flex ». Ces derniers ont en effet la capacité de mêler investissements en equity et en instruments non dilutifs permettant au manager de garder, voire de reprendre le contrôle de sa société. A l’image d’un LBO classique, l’opération est ainsi financée pour partie par une dette senior, mais une proportion de l’investissement equity est remplacée par un instrument non dilutif de type obligataire. Le coût de ce dernier oscille entre 10 % et 15 % (par an), avec un remboursement in fine, et la possibilité de payer certains intérêts semestriellement pour une première tranche, et in fine pour une seconde. « La dette obligataire n’a ainsi pas d’impact sur le cash de l’entreprise », relève Edouard de Beaufort, directeur associé au sein de l’équipe Flex Equity de Capza. Après une période de 30 à 36 mois où des pénalités s’appliquent en cas de remboursement anticipé, l’entreprise a la possibilité de procéder à un refinancement. Elle peut parfois, selon l’évolution de sa situation financière depuis l’opération (hausse de la rentabilité, remboursement de certaines lignes de crédit, etc.), remplacer les tranches obligataires par de la dette bancaire classique, ou les refinancer dans le cadre d’une nouvelle opération menée avec ...