Premium

Interview - Olivier Martineau, directeur administratif et financier de Sigfox

«Les 150 millions d’euros que nous venons de lever devraient nous permettre d’atteindre l’équilibre d’ici deux ans.»

Publié le 2 décembre 2016 à 11h04    Mis à jour le 2 décembre 2016 à 18h33

Propos recueillis par Guillaume Clément

Un an et neuf mois après avoir levé 100 millions d’euros à l’occasion d’une augmentation de capital auprès d’investisseurs industriels et financiers internationaux, Sigfox vient de boucler un tour de table de 150 millions d’euros, soit le plus important réalisé cette année parmi les start-ups françaises. Pourquoi avoir mené cette opération ?

Cette levée de fonds répond à deux objectifs. D’une part, nous souhaitions disposer de moyens financiers supplémentaires pour accélérer le déploiement de notre réseau pour objets connectés, en particulier à l’international. Alors que nous sommes déjà présents dans 26 pays et que nous avons multiplié par dix notre chiffre d’affaires en deux ans, nous ambitionnons désormais d’intégrer près d’une soixantaine d’Etats d’ici à 2018. Pour ce faire, nous prévoyons d’investir significativement dans le développement de nos infrastructures et dans le recrutement de nouveaux collaborateurs. D’autre part, nous voulions faire entrer au sein de notre capital de nouveaux actionnaires capables d’accompagner notre croissance, y compris en apportant leur expertise en matière de développement commercial.

Cela explique-t-il la forte représentation des investisseurs industriels parmi les souscripteurs de ce tour de table ?

En effet, alors que nous avions déjà ouvert notre capital en 2015 à, entre autres, Engie, Air Liquide, Eutelsat et les opérateurs télécoms espagnol, japonais et sud-coréen Telefonica, NTT Docomo et SK Telecom, nous voulions continuer à bénéficier des atouts que présente cette catégorie d’investisseurs, notamment pour conclure des partenariats stratégiques....

L'info financière en continu

Chargement en cours...

Les dernières Lettres Professionnelles

Voir plus

Dans la même rubrique

Premium La RSE, toujours plus au cœur de la relation banque/entreprise

Après avoir commencé par fournir des solutions de financement à dimension durable, les banques ne...

Premium Crédit-bail mobilier : pourquoi les entreprises s’en écartent

En 2025, dans un contexte économique incertain, les entreprise hésitent à s’engager dans des...

Premium Cyberfraude : les PME-ETI doivent rattraper leur retard

En 2025, les entreprises françaises sont de plus en plus confrontées au risque de cyberfraude qui se...

Voir plus

Chargement en cours...

Chargement…