Les data rooms utilisées lors d’acquisitions peuvent désormais prendre une forme dématérialisée. Un dispositif qui permet aux potentiels acquéreurs de gagner du temps, et aux cédants de mieux piloter l’opération.
«Lorsque nous avons ouvert un processus de vente de certains de nos actifs l’été dernier, nous n’avons pas hésité à constituer une data room virtuelle», explique George Correia, directeur des systèmes d’information chez Hygena (125 millions d’euros de chiffre d’affaires 2014). Jusqu’à présent, en vue de la réalisation d’une opération d’acquisition, les entreprises regroupaient les documents comptables, juridiques, ou encore commerciaux dans une data room physique. Désormais, les sociétés concernées se tournent vers des data rooms dématérialisées. Accessible par tous les intervenants grâce à une simple connexion Internet et des identifiants de sécurité, cette solution convainc de plus en plus d’entreprises.
«Si la quasi-totalité des grands comptes utilisent couramment les data rooms électroniques lors de leurs transactions, les ETI et les PME commencent également à s’y intéresser», estime Alexandre Grellier, président-directeur général du fournisseur de data rooms électroniques Drooms.
Un accès facilité aux données
Le premier avantage de la data room électronique est le gain de temps qui découle de son utilisation. En effet, les potentiels acquéreurs n’ont plus besoin de se déplacer physiquement pour consulter les documents, ce qui pouvait auparavant poser problème lorsque la cible était éloignée géographiquement. «Nos potentiels acquéreurs se trouvaient dans le sud de la France, alors que nous sommes dans le département du Nord, explique George Correia. La mise en place d’une data room électronique...