Face à un environnement toujours très concurrentiel, les factors poursuivent leur transformation digitale, en s’appuyant notamment sur les méthodes mises en œuvre par les fintechs.
Bien que ralentie, l’activité des factors continue de progresser. Au premier trimestre 2017, elle a en effet enregistré une croissance de 6,2 % par rapport à la même période en 2016, selon l’Association française des sociétés financières. Une tendance dans laquelle s’inscrivent la plupart des sociétés d’affacturage, à l’exception de Natixis qui surperforme le marché avec une croissance de 23 % de son activité sur la période. «Cette dynamique s’explique aussi bien par les affaires d’envergure que nous avons remportées que par la croissance de 12 % du volume de contrats TPE et PME signés depuis le début de l’année», précise Claude Valade, directeur général de Natixis Factor. D’autres acteurs, à l’instar de BNP Paribas Factor, font également état d’une augmentation du nombre de leurs clients.«Notre portefeuille client a cette année progressé de 15 %», affirme Bozana Douriez, directrice générale administratrice de BNP Paribas Factor. Crédit Agricole Leasing & Factoring estime pour sa part que sa croissance découle notamment de son positionnement commercial. «Nous priorisons la qualité des relations que nous entretenons avec nos clients et nous attachons à proposer des services de haut de gamme auprès de ceux des banques du Crédit Agricole et de LCL», souligne Orli Hazan, directrice de la relation clients affacturage Crédit Agricole L&F.
Un gain de temps
Pour préserver leurs marges dans ce marché fortement concurrentiel, les factors n’ont pas d’autre choix que de proposer des services...
