Merci à nos modérateurs :

• Séverine Farjon, vice présidente, ASPIM ;
• Sylvie Malécot, présidente, Millenium Actuariat & Conseil ;
• Kim Nguyen, vice-président, AFR (Acteurs de la finance responsable) ;
• Olivier Vigna, délégué général adjoint, Paris Europlace.

Depuis 2019, le groupe Saint-Gobain a connu une évolution de son activité M&A, due notamment à une transformation stratégique. L’ambition ? Devenir le leader mondial de la construction durable. Deux axes prioritaires ont été retenus, dont le premier est l’évolution de l’organisation et de la culture de la société. « D’une organisation par grandes lignes de produits, nous sommes passés à une organisation décentralisée, par pays, avec des patrons qui connaissent très bien leur écosystème local », explique Noémie Chocat, directrice de la stratégie du groupe. Deuxième axe : le déploiement de Saint-Gobain sur des marchés à forte croissance comme en Amérique du Nord, en Asie et dans les pays émergents. Au total, 6,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires ont été acquis. Les cibles, elles, sont identifiées par les équipes locales en partenariat avec l’équipe M&A centrale, avec une attention toute particulière portée au profil ESG. « Nous avons par ailleurs triplé notre génération de cash-flow libre, ce qui nous permet aujourd’hui de financer toutes nos acquisitions en cash », ajoute Noémie Chocat. Laquelle l’assure : l’un des principaux critères de succès en M&A réside certes dans la création de valeur, mais aussi dans l’intégration culturelle des équipes.

L’année 2025 sera-t-elle propice aux deals de M&A ?

Le contexte politique et macroéconomique incertain a directement impacté le marché du M&A. Résultat : des montagnes russes qui sont allées d’une explosion des deals post-Covid à une année 2023 pour le moins difficile. Quelles tendances se dessinent ?