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Restructuration

Neovacs poursuit sa mue

Publié le 1 septembre 2022 à 17h01

Thomas Feat    Temps de lecture 8 minutes

Deux ans et demi après avoir frôlé la faillite, la biotech Neovacs vient officiellement de clore son plan de redressement. Elle a pu assainir ses finances grâce à la mise en place de plusieurs programmes d’émission d’obligations convertibles et, plus originalement, en investissant dans d’autres jeunes pousses de la santé.

« Nous laissons derrière nous les errements du passé. » C’est avec soulagement qu’Hugo Brugière, président-directeur général de Neovacs, a annoncé fin août la clôture du plan de redressement mis en place en mai 2020 par son entreprise. Avec huit ans d’avance, la biotech spécialisée dans la recherche de traitements contre le lupus et certaines allergies, créée en 1993 puis cotée sur Euronext Growth Paris en 2010, est donc parvenue à apurer le solde de dettes de 3,3 millions d’euros qu’elle devait encore à plusieurs de ses créanciers historiques.

La société revient de loin ! A l’automne 2019, lestée d’un passif d’environ 20 millions d’euros, elle se déclare en cessation de paiements et sollicite, dans la foulée, l’ouverture d’une procédure de redressement judiciaire. Une seule marque d’intérêt, mais déterminante, lui parvient alors : celle de HBR Investment Group, holding personnelle de Hugo Brugière, spécialisée dans l’investissement direct ou indirect au capital d’entreprises majoritairement cotées et en difficulté, et détentrice à cette époque d’une trentaine de participations. Après arrêt du tribunal de commerce de Paris en mai 2020, HBR Investment Group acquiert dans un premier temps plusieurs dizaines d’obligations remboursables en numéraire et en actions nouvelles et existantes (ORNANE) émises par Neovacs et détenues, à l’époque, par European Select Growth Opportunities Fund. L’investisseur devient, après leur conversion, l’actionnaire de référence de l’entreprise,...

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