Le groupe a émis des obligations classiques, mais aussi des OCEANEs, à hauteur de 4,25 milliards d’euros au total, pour financer l’acquisition des 35 % du capital de sa filiale indienne détenus par un fonds singapourien.
Le 30 juillet, Schneider Electric a annoncé vouloir détenir la totalité de Schneider Electric India – véritable « hub » du groupe dans la région, avec notamment une plateforme de R&D et de logistique – en rachetant pour 5,5 milliards d’euros les parts du fonds singapourien Temasek (35 % du capital). Une opération que le groupe a souhaité financer rapidement : c’est chose faite depuis l’émission d’OCEANEs, mi-septembre, en vue de compléter un financement obligataire classique réalisé fin août. « L’objectif était de réunir le financement avant le closing de l’opération, afin de la “dérisker”, explique Matthieu Meunier, directeur de la trésorerie du groupe Schneider Electric. Un closing attendu au cours des prochains trimestres en fonction des approbations des autorités….
Le financement se décompose donc en deux opérations : un « jumbo deal » obligataire de 3,5 milliards d’euros et une émission d’OCEANEs pour 750 millions. « Nous avions prévu de lancer le jumbo deal le 26 août… sans savoir que François Bayrou annoncerait le 25 qu’il poserait la question de confiance, relève Matthieu Meunier. Nous avons un peu hésité à reporter l’opération, mais voyant que le spread OAT Bund restait mesuré le 26 août au matin, nous avons décidé de la maintenir. » L’émission obligataire réalisée fin août se décompose en quatre tranches. La première, à deux ans (maturité septembre 2027), porte sur un milliard d’euros. Elle est assortie d’un coupon correspondant à Euribor plus 0,25 %. La deuxième...
