Il y a un an, l’UMR et l’Unep nouaient un partenariat pour lancer un PER sur mesure et digital. A quelques semaines de son premier anniversaire, Mickaël Byll, responsable grands comptes de l’UMR – Groupe VYV, et Guillaume Le Bellego, directeur commercial de l’Unep, tirent un premier bilan de cette association.
Pourquoi l’UMR et l’Unep ont-elles conclu ce partenariat ?
Guillaume Le Bellego : L’Unep est un courtier grossiste distribuant ses solutions en assurance-vie, en capitalisation et en retraite auprès de CGP depuis 25 ans. En janvier 2024, nous avons acquis un autre courtier grossiste, spécialiste de la retraite, co-créé avec notre maison mère, le Groupe Alptis. Cette acquisition nous a permis de lancer notre premier contrat PER en marque blanche. Nous connaissions l’UMR de nom et de réputation, ce qui nous a conduits à engager des échanges avec eux afin de concevoir un PER sur mesure, combinant le meilleur de l’assurance-vie et de la retraite. Ce partenariat s’est donc noué naturellement.
Mickaël Byll : L’UMR disposait déjà de l’expertise de la conception de PER sur mesure et d’une méthodologie éprouvée. Nos chemins avec l’Unep se sont croisés lorsqu’ils recherchaient une offre dédiée plutôt qu’un produit générique.
Quelles attentes vos clients CGP et courtiers grossistes vous ont-ils fait remonter ?
GLB : Nous avons soumis un questionnaire pour identifier les besoins de nos partenaires avant d’établir un cahier des charges transmis à l’UMR, avec qui nous avons défini chaque composante de l’offre. La validation par nos clients était un préalable. La digitalisation et l’accessibilité figuraient parmi leurs priorités. Nous leur proposons aujourd’hui une offre à frais maîtrisés, en gestion libre ou pilotée, avec des supports immobiliers et financiers innovants. La sortie est totalement flexible, avec la possibilité de rachats fractionnés à tout moment selon les besoins.
MB : Au-delà du digital, de la pédagogie et de l’épargne responsable, il s’agit d’un contrat créé par et pour des CGP, construit par des acteurs qui se ressemblent et qui partagent des valeurs communes.
Justement, quelles sont ces valeurs partagées ?
GLB : Avec l’UMR, l’humain, la transparence et la proximité ne sont pas de vains mots : nous échangeons quotidiennement, et dès qu’un ajustement est nécessaire, leurs équipes réagissent immédiatement. Dès le lancement du partenariat, Mickaël nous a accompagnés sur le terrain à travers toute la France pour présenter le contrat aux côtés de nos équipes commerciales, lors de réunions locales intégrant des formations validantes sur la retraite. Nous avons ainsi organisé une dizaine d’événements, rassemblant à chaque fois une trentaine de participants. Avec l’UMR, l’Unep se sent considérée.
MB : J’ajouterai simplement que nous apportons notre réactivité : nos 150 collaborateurs sont rassemblés sur notre siège de Nantes. Si un problème se présente, nous pouvons débloquer la situation très rapidement, même pour des cas complexes. Enfin, nous partageons la même vocation : rendre la retraite accessible au plus grand nombre.
Comment vous répartissez-vous les rôles ?
MB : L’Unep est venue chercher nos expertises dans le digital et notre adaptabilité à différents profils de distributeurs. En plus de notre rôle d’assureurs porteurs de risque, en tant qu’experts de la retraite individuelle, nous avons une responsabilité dans l’acculturation à la retraite de nos partenaires et de leurs clients.
GLB : Il s’agit d’un contrat bâti à parité entre l’Unep et l’UMR, avec l’expertise d’Erasmus Asset Management pour la gestion profilée et la gestion à horizon. Spécialiste de la gestion active, cette société en a fait son cœur de métier. La commercialisation est assurée par l’Unep auprès de ses 1 000 cabinets de conseillers en gestion de patrimoine partenaires, grâce à une équipe de neuf commerciaux, chacun appuyé par un middle-office dédié.
Quel premier bilan tirez-vous de ce partenariat ?
GLB : Les retours du terrain confirment que ce produit, fidèle à notre ADN, était attendu par nos partenaires. Il a permis de lisser la collecte, désormais plus régulière et moins soumise à la saisonnalité. Surtout, nous bénéficions du service interne de l’UMR, qui a digitalisé les transferts de contrats – une fonctionnalité plébiscitée par nos partenaires et qui stimule activement la commercialisation.
MB : Nous avons un solide partenariat qui connaît une belle dynamique. Nous allons le faire évoluer et anticipons les futurs besoins de nos partenaires et de leurs clients. Nos efforts porteront sur l’offre financière et l’outil d’adhésion. Côté transferts, le délai de traitement moyen est de 78 jours car il est très bien suivi par notre middle-office, avec de nombreuses relances.
Comment ce partenariat peut-il évoluer ? Préparez-vous d’autres contrats ? Allez-vous encore resserrer les liens qui vous unissent ?
GLB : Nos liens avec l’UMR sont déjà solides, et l’Unep a la volonté de faire grandir ce partenariat dans la durée. Nous n’avons pas vocation à lancer un nouveau contrat chaque année, mais à faire évoluer celui-ci autour du PER, un produit plus que jamais d’actualité avec la réforme des retraites. Notre ambition : développer les encours de manière durable et intelligente.
MB : Ce partenariat est sur sa rampe de lancement. Cette première année est cruciale avec un marché en fort développement. Nous voulons confirmer cette tendance positive en consolidant et en enrichissant notre solution PER.