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Placement privé

Un rapprochement s’opère entre sociétés de gestion et ETI

Publié le 31 octobre 2014 à 11h00    Mis à jour le 11 octobre 2021 à 14h44

Propos recueillis par Morgane Remy

De multiples facteurs structurels et conjoncturels font actuellement se rapprocher les ETI des investisseurs institutionnels et des sociétés de gestion dans leurs recherches de financements. Dans ce contexte, les sociétés de gestion ne sont pas de simples investisseurs, mais de vrais accompagnateurs et partenaires, pouvant ouvrir des perspectives de développement.

Les outils de placement privé à la disposition des ETI

Les entreprises de taille intermédiaire ont-elles besoin des sociétés de gestion et des investisseurs institutionnels pour se financer, dans une optique de désintermédiation ?

Les entreprises de taille intermédiaire ont-elles besoin des sociétés de gestion et des investisseurs institutionnels pour se financer, dans une optique de désintermédiation ?

Hervé Labbé, vice-président de l’AFTE et président de la commission Financement-Bâle 3 : Ce qui ressort des ETI adhérentes de l’AFTE est que les prêts bancaires sont concentrés sur des maturités d’un à trois ans, parfois jusqu’à cinq ans pour les meilleures ETI. Même s’il y a un retour de la croissance, les bilans bancaires ne pourront sans doute pas autant financer l’économie à cause de la réglementation Bâle 3. Du côté des émetteurs, un financement comme par le passé, à 80-85 % bancaire, n’est plus envisageable. De part et d’autre, nous sentons qu’il doit y avoir un rééquilibrage entre le financement bancaire et le financement par de la dette privée.

 

Eric Brard, responsable mondial des gestions taux d’Amundi : Il y a effectivement un développement de la dette privée important en Europe. Les banques ont «déleveragé» leur bilan pendant une période assez longue et sont désormais surtout présentes sur la partie courte de la courbe des taux. En parallèle, les investisseurs institutionnels cherchent à aligner leurs actifs sur leurs passifs. Ils recherchent des opportunités d’investissements sur des durées plus longues, avec des maturités de cinq à sept ans. Il y a donc une complémentarité en termes de maturités. Par ailleurs, les portefeuilles d’investisseurs en Europe se sont désengagés des bons du Trésor suite à la crise des souverains dans la zone euro, et ont dû trouver des solutions alternatives pour placer leurs liquidités. Enfin, la baisse des taux d’intérêt très forte...

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