Les éditeurs de logiciels vendent de plus en plus de logiciels, accessibles sur Internet et disponibles sur abonnement. La flexibilité financière et la facilité d’usage de ces solutions ont déjà convaincu nombre d’entreprises, sans pour autant refondre complètement le système d’information de ces dernières.
Accéder à son outil de gestion partout, en un clic, sans devoir ni investir fortement ni gérer de mise à jour à chaque changement réglementaire. Ces promesses d’éditeurs de logiciels en ligne et à la demande, de «Software as a service» (Saas), semblent séduire les directeurs financiers. «Recourir à un service plutôt que d’acquérir et de gérer soi-même les logiciels nous permet de nous concentrer sur notre cœur de métier», résume Cyril Noirtin, directeur général adjoint, notamment en charge des finances de l’école de commerce ISC. Si l’on en croit le dernier baromètre sur le cloud du cabinet Markess, il n’est pas le seul à ainsi adopter cette nouvelle consommation informatique : le marché du cloud computing en France a presque doublé entre 2012 et 2014 en France. Il passerait de 2,2 milliards d’euros à 4,1 milliards d’euros sur ces deux années ! Les logiciels à la demande accessibles en ligne représenteraient cette année un marché de pas moins de 1,8 milliard d’euros. «C’est effectivement le Saas, des logiciels accessibles en ligne et sur abonnement, qui a le plus séduit les entreprises, explique Chadi Hantouche, consultant chez Solucom. Aujourd’hui, à des niveaux plus ou moins poussés, presque toutes les entreprises ont recours à ces services.» La tendance devrait encore s’intensifier selon le «cloud index» réalisé par la société de conseil en informatique PAC. Deux entreprises interrogées sur cinq (43 %) envisagent ainsi d’intensifier leur usage du Saas dans les trois prochaines années.
