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Actifs illiquides : des classes d’actifs complexes aux atouts indéniables

Publié le 12 décembre 2018 à 17h41

Emmanuel Schafroth

Les actifs illiquides, à commencer par l’immobilier, ne sont pas chose nouvelle pour la gestion assurantielle. Mais force est de constater que la période récente a nettement renforcé l’intérêt pour de telles diversifications, la faiblesse des taux ne permettant évidemment plus de se reposer sur les obligations d’Etat comme unique moteur de rendement. «Une récente étude Preqin confirme que l’appétit des institutionnels pour les investissements illiquides reste important. Pour les assureurs, confrontés à la fois à un environnement économique incertain et à l’évolution de leurs contraintes réglementaires, avec notamment l’entrée en vigueur prochaine de nouvelles normes comptables (IFRS – international financial reporting standards), implémenter de telles stratégies n’est pas si simple», estime Arnaud Lebreton, responsable commercial institutionnel d’Invesco.

Mais tout d’abord, que regroupe exactement la notion d’actif illiquide ? La question est moins anodine qu’il n’y paraît. «Il n’existe pas de définition partagée.La notion d’illiquidité peut se mesurer à la fois sur des critères fondamentaux – il s’agit d’actifs dont la valorisation n’est pas aisée – et de critères de marché – faiblesse des volumes, absence de teneur de marché», indique Axel James, directeur risk advisory actuariat chez Deloitte. Si l’on retient l’idée qu’un actif illiquide est un actif qui ne peut se transformer immédiatement en cash sans perte significative, cette notion s’avère très relative et peut s’appliquer à beaucoup d’actifs dans des situations particulières. «Toutefois, on peut identifier des actifs “naturellement” illiquides qui répondent à trois caractéristiques principales : des coûts de transaction importants, une complexité nécessitant des expertises particulières, légales ou autres, et enfin une difficulté à trouver un acheteur, qui se trouvera accrue en période de stress de marché. Savoir définir précisément son appétence aux actifs illiquides est donc un point important», explique Alexandre Mincier, global head of insurance solution chez Invesco.

Une réponse à la nécessaire diversification des risques

Immobilier, private equity, hedge funds, infrastructures, dette privée… au total, les actifs illiquides représentent environ 1 500 milliards d’euros sous gestion en Europe, selon des chiffres Preqin arrêtés à septembre 2017. Et la tendance de croissance constatée ces dernières années devrait se...

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