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Parole d’expert

«Investissement factoriel : un phénomène de mode?»

Publié le 24 juin 2016 à 16h03    Mis à jour le 30 juin 2016 à 10h13

Communiqué

Valeur, momentum, faible volatilité et qualité, tels sont les quatre piliers de la stratégie d’investissement factoriel chez Robeco. Ce choix de quatre facteurs générateurs de primes est fondé sur leur efficacité, démontrée par la profondeur d’une recherche académique éprouvée.

L’investissement factoriel est en plein essor. Ne relève-t-il pas d’un phénomène de mode ?

Il est vrai que les actifs sous gestion investis à partir d’une stratégie factorielle ne cessent de croître. Cette croissance ne peut être assimilée aux phénomènes de mode classiques, ayant peu de rapport avec la réalité alors que les fondements de la gestion factorielle sont légitimés par des décennies de recherche académique poussée. A titre d’exemple, la recherche sur le facteur de faible volatilité remonte aux années 1970.

Dans sa stratégie d’investissement, Robeco ne retient que quatre facteurs. Pourquoi ce choix restreint ?

Tout simplement parce que la valeur, le momentum, la faible volatilité et la qualité – dont la recherche académique a prouvé l’efficience – donnent des résultats supérieurs à ceux des facteurs plus récents, qui s’appuient pour leur part sur une recherche moins approfondie.

Par quels mécanismes l’investissement factoriel impacte-t-il la prise en compte du risque et de la performance ?

Nombreux sont ceux qui pensent que les primes factorielles résultent d’une prime de risque plus importante. Les études réalisées par Robeco montre que cette notion ne se vérifie pas toujours. Prenez par exemple les titres «value» : une thèse répandue est qu’ils sont bon marché parce qu’ils sont plus risqués. Il est typique d’attribuer l’existence de cette prime à un risque de défaut supérieur et d’après la théorie, les rendements sur les titres «value» devraient augmenter car le risque augmente. Les recherches de Robeco ont révélé que si de plus fortes expositions au risque pouvaient en effet intervenir en optant pour une stratégie «value» conventionnelle, il n’y a pas lieu de courir ce risque. L’investisseur n’est pas obligé de se porter vers des actions à haut risque pour en capturer...

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