Si l’investisseur délègue majoritairement la gestion de ses encours à des sociétés affiliées au groupe, il sélectionne également des gestionnaires spécialisés à l’externe. Il recherche actuellement de nouvelles idées de placements alternatifs et immobiliers.
Quel bilan tirez-vous de l’année 2014 ?
Matthias Seewald, directeur des investissements d’Allianz France : 2014 n’a pas été une année facile sur les marchés financiers. L’OAT dix ans est passé de 2,56 % fin 2013 à seulement 0,83 % fin 2014. En parallèle, le marché des actions n’a pas été très porteur, notamment en France où le CAC 40 a terminé l’année à - 0,5 %. Mais grâce à notre stratégie de diversification et à notre bon timing d’investissement, nous avons réussi à obtenir de bonnes performances financières sur l’année.
Par ailleurs malgré des catastrophes naturelles survenues pendant l’année, nos activités d’assureurs devraient afficher des chiffres en croissance en 2014.
Nous allons publier nos résultats financiers courant mars, mais nous pouvons, d’ores et déjà, indiquer que nos actifs sous gestion ont continué leur progression, grâce notamment à une collecte nette positive. A fin novembre, Allianz France gérait 85 milliards d’euros en dehors des contrats en unités de compte, contre 80 milliards d’euros six mois auparavant. Le groupe Allianz totalise quant à lui près de 600 milliards d’euros d’encours (donnée à fin septembre).
Comment s’organise la direction des investissements ?
Matthias Seewald : La direction des investissements d’Allianz France, qui comprend 90 collaborateurs à Paris, rassemble cinq divisions : la trésorerie (cash management et relations bancaires), la direction opérationnelle (outils informatiques, gestion des bases de données, relations avec les sociétés de gestion, optimisation des coûts de fonctionnement), la direction financière (planification des résultats d’investissement et suivi des risques financiers), l’étude de la gestion actifs-passifs ou ALM (Asset and Liability Management) et la...
