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L’encadrement du trading, un enjeu aussi pour les gérants et les investisseurs

Publié le 30 mai 2014 à 9h38    Mis à jour le 6 juin 2014 à 19h21

Sandra Sebag

Mif 2, Emir : les réglementations visant à renforcer les infrastructures de marché se multiplient, avec pour objectif de mieux contrôler le trading et notamment les transactions de gré à gré. Une évolution aux conséquences importantes pour les institutionnels et les gérants.

Dans la foulée de l’adoption par le Parlement européen de la directive Mif 2, l’Esma a publié une consultation très détaillée sur les dispositifs techniques, sur laquelle l’industrie financière devra se prononcer avant le 1er août. Le texte est vaste, puisqu’il aborde aussi bien les obligations en matière de transparence pré-trade (avant transaction) et post-trade (après transaction) que l’encadrement du trading à haute fréquence ou encore la protection des consommateurs. Il a fallu plusieurs années de débats pour que les institutions européennes parviennent à un accord. Il faut dire que les enjeux sont importants tant les infrastructures de marché se sont modifiées et complexifiées depuis l’entrée en vigueur de la directive Mif 1 en 2007. Celle-ci avait en effet autorisé les transactions sur actions en dehors des marchés organisés, à savoir sur des MTF (plateformes électroniques de transactions) et dans le cadre d’échanges par blocs à travers notamment les «dark pools». Ces systèmes permettent aux opérateurs financiers d’échanger des titres par blocs en se mettant d’accord de façon bilatérale sans passer par un marché organisé, Bourse ou MTF. Par conséquent, ni les opérateurs financiers ni le régulateur ne disposent d’informations sur les transactions générées dans ce cadre, aussi bien en termes de volumes que de prix. Mif 1 a ainsi conduit à une fragmentation de la liquidité des actions sur différentes places de marché et à une multiplication des prix de transactions.

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