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Et si l’IT était désormais la pierre angulaire du succès d’une opération de carve-out ?

Publié le 18 novembre 2022 à 12h00

August Debouzy    Temps de lecture 7 minutes

Au regard de la complexité IT des organisations, les opérations de carve-out se complexifient pour tenir compte de l’un des actifs les plus stratégiques de l’entreprise : son IT. Au-delà des questions de propriété intellectuelle et de transférabilité des contrats, c’est une analyse bien plus fine qui doit être menée pour assurer l’autonomie technologique de l’entreprise cédée en maîtrisant les coûts de transferts et la continuité des activités de manière non dégradée, avec parfois, de manière transitoire, des accords de couverture de services.

Par Mahasti Razavi, managing partner, et Léa Margono, avocate, August Debouzy

L’IT occupe une place de plus en plus prépondérante dans le cadre des opérations de M&A et plus précisément lorsque l’opération constitue une cession de type carve-out. Il s’agit sans nul doute d’un sujet stratégique, non seulement de par sa place totalement incontournable au sein de l’entreprise, mais aussi parce qu’il répond à cet impératif d’autonomie de l’entité/l’activité cédée qui déterminera la capacité des équipes à pouvoir opérer de manière indépendante et optimale à compter d’une date de bascule qui correspondra souvent avec la date de closing de l’opération concernée.

Or, force est de constater qu’au cours des dernières années, les grandes entreprises ont mis en place des systèmes IT complexes, centralisés et mutualisés pour certaines, indépendants et autonomes pour d’autres, mêlant des solutions « on premise » et en SaaS (« software as a service»), des produits standards et d’autres spécifiques, des systèmes parfois extrêmement imbriqués les uns aux autres permettant d’assurer une fluidité et une interopérabilité opérationnelle, sans oublier ce qui est externalisé ou au contraire maintenu en interne... Les organisations pour assurer un meilleur suivi de ces sujets ont également dû se complexifier : certaines entreprises ont développé des systèmes de gestion contractuelle centralisés avec des entités dédiées aux achats IT, d’autres préfèrent la décentralisation – parfois totale ou partielle – parfois encore l’ensemble des systèmes existent pour un périmètre mondial, et d’autres fois pour des périmètres géographiques par continent par exemple.

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